Peintes à même le sol, sous des arbres, exposées aux intempéries, aux feuilles et brindilles qui tombent, les toiles d'Alsterlind s'imprègnent de la nature et l'utilisent. Après d'innombrables passages à l'acrylique en alternance avec nature, les œuvres mettent souvent plusieurs mois voire plusieurs années à mûrir. Dépourvues de cadres pour la plupart, elles deviennent épaisses et malléable comme des tapis, superpositions d'évènements, accumulations de mémoires.
Extrait d'un texte de David Bourdon